Par Odile
Un petit rappel avant d’aller plus loin : la couleur n’existe pas ; elle est le résultat de la décomposition d’ondes lumineuses et de sa perception par l’œil au niveau des cônes et des bâtonnets, les récepteurs sensoriels.
A l’état pure elle n’absorbe aucune lumière, la lumière ne fait que la traverser.
En se servant un verre d’eau, on constate que celle-ci est transparente, translucide.
Mais…Si on fait couler le robinet très fort, elle devient presque blanche. Ce phénomène se retrouve à la cime des vagues, dans l’eau des cascades ou des torrents. Dans ces cas précis, l’eau est en mouvement ; les molécules qui la composent s’entrechoquent en se mélangeant avec l’air.
Dans une très grande étendue d’eau comme la mer ou l’océan, la lumière blanche entre en contact avec la surface et certains rayons lumineux sont absorbés ou réfractés. L’eau absorbe les longueurs d’ondes, jaunes, rouges, vertes et réfractent les couleurs bleues. C’est pourquoi nous percevons cette lumière bleue, seule couleur dominante en surface.
Selon le courant de l’eau, des particules comme des végétaux, boues ou micro-organismes entrent en contact avec la surface. Chaque élément a lui-même sa propre absorption et réfraction de la lumière et crée ainsi pour nos yeux des couleurs allant du jaune au vert, mais également du rose (voir l’article dans la rubrique nature, article « Grain de sel ») ou encore du marron.
La fameuse eau turquoise des paysages de cartes postales est due au sable ou autres particules fines en suspension dans les eaux peu profondes.
J’espère que tout devient plus clair pour vous….