La rubrique de Michèle: Mars

 

La rubrique de Mars

 

Par Michèle

1 MARS : LA JOURNÉE DU COMPLIMENT

 

Le 1er mars, chaque année, a lieu la journée du compliment. Profitez-en pour reconnaître le mérite des gens que vous aimez ! Cette démarche est profitable à de nombreux niveaux : elle renforce en chacun l'estime de soi et permet ainsi d'affronter la journée avec le sourire.

Créée en 2003 aux Pays Bas, cette journée a été voulue par ses initiateurs comme étant "la journée la plus positive dans le monde".

L'être humain a besoin de reconnaissance

Le principe est simple : l'être humain a besoin de reconnaissance, d'être mis en valeur pour se sentir bien. Alors à chacun son petit compliment envers son voisin, son (sa) collègue, un membre de sa famille, ou pourquoi pas au premier quidam rencontré au hasard d'une course ou dans la file d'attente d'un service public.

Des journées positives

Il y a d'autres journées "positives" et "gratuites" durant l'année, qui n'ont rien d'autre à défendre que le mieux être entre tous. Journée mondiale de la gentillesse, journée mondiale de la courtoisie au volant, journée internationale des câlins, ... à se demander d'où nous vient ce besoin de recréer du lien entre tous, dans une société où seule la performance semble être valorisée et marchande ?

Un site à visiter : www.worldcomplimentday.info

 Cette journée a donc été mise en place pour se rappeler que c'est très important de complimenter nos proches et pour nous inviter à faire plein de compliments, spécialement ce jour-là.

Le compliment a des effets bénéfiques au niveau du cerveau.

« Tu es très en beauté ce matin », « Ton travail est impeccable », « Tu as très bien joué » : on a tous reçu un jour un compliment de sa mère, de son compagnon, de ses collègues de bureau ou de ses amis. Pourtant ces compliments, bien que positifs, peuvent gêner aux entournures car on ne sent pas légitime de les recevoir, ou bien vous doutez de la sincérité de celle ou celui qui les énonce.

Mais il est important de complimenter, et ce, pour quatre raisons principales :

 

En effet, l’estime de soi est indispensable à l’être humain : la pyramide des besoins établie par Abraham Maslow place l’estime de soi comme indispensable pour se sentir respecté en société et pour avoir confiance en lui-même.

De ce fait, faire un compliment change en partie les modalités de conversation entre les personnes.

En 2012, une étude menée par le professeur japonais Norihiro Sadato avait démontré que recevoir des compliments équivalait à recevoir de l’argent. Pour ce faire, il a fait appel à 48 personnes volontaires pendant deux jours.

Le premier jour, ils étaient invités à taper sur des touches d’un clavier en un temps maximum de 30 secondes.

Puis le groupe a été divisé en trois. Le premier groupe a visionné un film les félicitant de leur tâche, le second a vu la même vidéo mais en pensant qu’on adressait ces compliments à un autre groupe, et enfin le troisième groupe n’a pas vu de film mais se sont auto évalués.

24 heures plus tard, les participants à l’étude sont revenus pour refaire le même exercice. C’est à ce moment que les chercheurs ont constaté une amélioration notable de la productivité chez le premier groupe, par rapport au reste des participants.

Cela vient prouver une autre étude menée par le professeur Sadato en 2008, qui avait conclu que le compliment activait une zone précise du cerveau : le striatum, qui gère nos prises de décisions, nos motivations et qui a un rôle clé dans les phénomènes addictifs.

Beaucoup d’entre nous sont réticents à aller complimenter l’autre, soit par peur d’être flagorneur, ou bien par peur de la réaction de l’autre, voire par la hantise d’être maladroit et de se sentir stupide.

Des études menées aux Etats-Unis ont prouvé que l’on sous-estimait l’effet positif d’un compliment sur les autres et que l’on surestimait l’effet négatif de ce dernier (comme le malaise), ce que les psychosociologues appellent le biais de négativité.

Donc n’ayez aucune crainte : faites plaisir autour de vous et dîtes tout le bien que vous pensez à tous ceux qui le méritent !

 

La mi-carême 7 mars 2024

Sur le plan religieux

Dans l’Eglise catholique nous sommes en plein carême, comme je vous en avais parlé pour le mercredi des cendres le 14 février dernier, date du départ de 40 jours où les chrétiens font certain le jeûne et d’autres le partage.

Aussi comme son nom l’indique, la mi-carême marque la moitié du carême, mais rien dans le calendrier liturgique n’indique cette mi-temps.

Alors pourquoi les crêpes, les bugnes et autres traditions culinaires festives viennent-elles agrémenter ce jour ? La logique du bon sens économique ! Le carême est un temps de jeûne et les générations passées prenaient très au sérieux cet aspect particulier. Même les œufs étaient interdits. Mais les œufs ne se conservent guère plus de vingt jours, c’est-à-dire la moitié de quarante. C’est pour ne pas perdre cette denrée précieuse pour beaucoup, qu’on l’utilisait sous toutes les formes possibles.

Vingt jours plus tard c’est Pâques et nous retrouvons la symbolique des œufs pour cette fête. Car toujours pour le même souci d’économie les œufs gardés en réserve, étaient à nouveau utilisés pour sortir, décorés de joie pascale.

Sur le plan des origines

La mi-carême est une fête carnavalesque traditionnelle, d'origine française. Elle est fêtée le jour arrivant à la moitié du carême, c'est-à-dire, selon la tradition chrétienne, au vingtième des quarante jours du jeûne avant Pâques. C'est une pratique qui remonte au Moyen-âge et se perpétue aux Antilles, dans de nombreuses communes de France métropolitaine — où elle a pris parfois le nom de carnaval — ainsi que dans les anciennes colonies françaises de Nouvelle-France notamment au Québec et en Acadie.

À l'occasion de la mi-carême en 1890, le journal parisien La Presse écrit : « L'invention de la mi-carême est bien plus récente que celle du carnaval.

On avait de très bonne heure senti le besoin d'inaugurer par des plaisirs bruyants une longue période d'abstinence ; quand la foi se fut encore affaiblie, on jugea à propos de couper par une halte cette longue période de privations : on créa la mi-carême.

Telle est sa raison d'être évidente ; quant à la cause occasionnelle de son existence, elle est moins sûrement connue. On attribue la mi-carême à la coutume établie dans quelques petites villes, parmi les jeunes gens, de donner, le mardi-gras un dernier bal aux jeunes filles du pays ; celles-ci donnaient à leur tour une fête le troisième jeudi de carême. À cela s'est joint, surtout à Paris, l'habitude parmi les blanchisseuses, de se nommer à cette époque une reine, de se déguiser et de donner un bal dans leur bateau.

Cette coutume, souvenir probable des anciens rois des métiers, s'est étendue de Paris à la banlieue et bien au-delà. Dans beaucoup de villes, la mi-carême demeure la fête des jeunes filles »

Auparavant  la mi-carême était personnifiée sous la forme d'une « vieille bonne femme ». À la mi-carême on sciait ou fendait « la vieille » en deux.

Très présent au début du XIXe siècle, ce rituel a perdu de sa fréquence vers la fin de ce même siècle. Dans divers dialectes français « fendre la vieille » se traduit mot à mot par mi-carême.

Des coutumes assez barbares, comme cambrioler la maison des vieilles ou lui donner des coups de pied, semblent indiquer une ancienneté de cette fête. La vieille y symbolise la vieille année, Dame Hiver.

 

8 MARS JOURNÉE INTERNATIONALE DES FEMMES

 

Pourquoi le 8 mars ? Le 23 février et le 8 mars sont deux dates clés du mouvement de la Journée internationale des femmes. En effet, la naissance de cette journée est intimement liée à la grève générale et aux manifestations des femmes russes, à Petrograd (Saint-Pétersbourg), le 23 février 1917.

Quelle est l'origine de la journée du 8 mars ? Les Nations Unies ont officialisé la journée du 8 mars en 1977. Toutefois, cette journée puise ses origines dans l'histoire des luttes ouvrières et des manifestations de femmes au tournant du XXe siècle en Amérique du Nord et en Europe

Le 8 mars est une journée de rassemblements à travers le monde et l'occasion de faire un bilan sur la situation des femmes. Traditionnellement les groupes et associations de femmes militantes préparent des événements partout dans le monde pour : fêter les victoires et les acquis. Faire entendre leurs revendications.

Droit des femmes et paix internationale

La Journée internationale des droits des femmes trouve son origine dans les manifestations de femmes au début du XXe siècle, en Europe et aux États-Unis, réclamant des meilleures conditions de travail et le droit de vote.

C'est en 1975, lors de l'Année internationale de la femme, que l'Organisation des Nations Unies a commencé à célébrer la Journée internationale des femmes le 8 mars.

Le 8 mars est une journée de rassemblements à travers le monde et l'occasion de faire un bilan sur la situation des femmes. Traditionnellement les groupes et associations de femmes militantes préparent des événements partout dans le monde pour :

C'est aussi l'occasion de mobiliser en faveur des droits des femmes et de leur participation à la vie politique et économique.
Les Nations Unies définissent chaque année une thématique différente.

"Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme" : l'édition 2024 

Le thème du 8 mars 2024 est "Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme".  Cinq axes clés qui nécessitent une action commune pour éviter que les femmes ne soient laissées pour compte ont été identifiés :

Des actions pour promouvoir l'égalité

Le code de l'éducation rappelle que la transmission de la valeur d'égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes, se fait dès l'école primaire. Cette politique publique est une condition nécessaire pour que, progressivement, les stéréotypes s'estompent et que d'autres modèles de comportement se construisent sans discrimination sexiste ni violence. Elle a pour finalité la constitution d'une culture de l'égalité et du respect mutuel.

Les établissements sont invités à inscrire cette problématique dans leur règlement intérieur et à mettre en place, dans le cadre des comités d'éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC), des actions de sensibilisation et de formation dédiées. Les écoles, collèges et lycées sont également incités à nouer des partenariats, notamment avec des acteurs du monde économique et professionnel ou du secteur associatif, pour développer des projets éducatifs autour de l'égalité.

Ressources: sites à consulter

ONU Femmes
ONU Femmes est l'entité des Nations Unies pour l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes.
Journée internationale des femmes : le 8 mars

Ministère chargé de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations

L’action du ministère chargé de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations s’inscrit notamment dans les domaines suivants :

Actions gouvernementales pour l’égalité entre les femmes et les hommes
Présentation du plan interministériel pour l’égalité entre les femmes et les hommes 2023-2027

 

15 MARS LA JOURNÉE PYJAMA

 

Qu'est-ce que la journée pyjama ?

Une journée de solidarité avec les enfants gravement malades, contraints, eux, de passer toute l'année en pyjama à l'hôpital.

Solidarité

L'origine de cette journée est à aller chercher en Belgique. C'est en effet une initiative de Bednet & Take Off, les partenaires des Diables Rouges (ndlr : l'équipe de football de Belgique), en signe de solidarité avec les jeunes malades qui ne sont pas en mesure d'aller à l'école, qui suivent les cours par ordinateur et pour lesquels le pyjama est la tenue la plus utilisée.

C'est le deuxième vendredi du mois de mars qui a été retenu pour cette manifestation, elle a eu lieu le 11 mars en 2022, le 10 mars en 2023 et donc 15 mars 2024