Nouvelles perspectives à Marseille ou ailleurs...
Par Michèle
Passionnée par les traditions culturelles, je vous partage les anecdotes amusantes des fêtes qui rythment notre année.
En cette période de fêtes, prenons le temps d'exprimer notre gratitude pour les moments partagés, les leçons apprises et les amitiés tissées. Que ce moment de paix et la joie remplissent vos cœurs et vos foyers, et que la nouvelle année soit synonyme de nouvelles opportunités et de belles réalisations.
Aussi en cette période festive, je tiens à vous adresser mes vœux les plus chaleureux.
Que la nouvelle année vous apporte santé, bonheur et réussite dans tous vos projets. J'espère que nous aurons l'occasion de créer encore plus de souvenirs ensemble en 2025 sur ce magnifique blog !
Profitons de parler de la trêve des confiseurs
La trêve des confiseurs est une tradition française qui se déroule généralement pendant la période des fêtes de fin d'année, notamment autour de Noël et du Nouvel An. Elle fait référence à une pause dans les conflits ou les tensions, permettant aux gens de se rassembler et de célébrer ensemble.
Cette tradition est souvent associée à un moment de convivialité, où les familles et les amis se retrouvent pour partager des repas festifs, échanger des cadeaux et profiter de la magie des fêtes. C'est un moment où l'esprit de solidarité et de paix est mis en avant, et où l'on met de côté les différends pour célébrer l'unité.
Le saviez-vous chers bloggeurs…
La tradition de célébrer le Nouvel An remonte à l'Antiquité et a évolué au fil du temps en fonction des cultures et des époques. Voici un aperçu de ses origines et de son évolution :
1. Les Babyloniens (environ 2000 av. J.-C.)
Les premières célébrations connues du Nouvel An remontent à la Mésopotamie. Les Babyloniens célébraient l'Akitu, un festival marquant l'équinoxe de printemps (autour de mars).
Ces festivités duraient plusieurs jours et étaient liées au renouveau de la nature et à la récolte à venir.
2. L'Empire romain
Sous l'influence romaine, le Nouvel An a été déplacé au 1er janvier en 46 av. J.-C., avec l'introduction du calendrier julien par Jules César.
Ce changement honorait Janus, le dieu des commencements et des fins, symbolisé par ses deux visages (un tourné vers le passé et l'autre vers l'avenir).
Les Romains célébraient ce jour avec des échanges de cadeaux, des banquets et des sacrifices.
3. La tradition chrétienne
Avec l'expansion du christianisme, certaines célébrations païennes liées au Nouvel An furent supprimées ou adaptées.
Au Moyen Âge, dans plusieurs régions d'Europe, le Nouvel An était souvent célébré à d'autres dates, comme à Noël ou à Pâques.
4. Les festivités modernes
La célébration du Nouvel An le 1er janvier est devenue progressivement universelle après l'adoption du calendrier grégorien (introduit par le pape Grégoire XIII en 1582).
Les traditions contemporaines (feux d'artifice, compte à rebours, vœux, etc.) reflètent des influences variées : des rites païens, des coutumes chrétiennes et des pratiques modernes associées à la fête et à la convivialité.
Le Nouvel An symbolise un nouveau départ, le passage du temps et l'opportunité de réfléchir sur le passé tout en se projetant vers l'avenir. C'est un moment de renouveau universel qui transcende les cultures.
Chaque pays a ensuite enrichi cette tradition avec ses propres coutumes (comme les 12 raisins en Espagne, le lancer de vaisselle au Danemark, ou les prières pour la prospérité en Asie).
TRADITIONS DES LENDEMAIN DE FÊTES
La tradition marseillaise selon laquelle le 26 décembre serait férié est liée à une coutume locale ancienne. Cette journée est connue sous le nom de la fête de la Saint-Étienne (Saint Estève en provençal).
Voici son origine :
1. Héritage religieux :Le 26 décembre est le jour de la Saint-Étienne, qui célèbre le premier martyr chrétien. Cette fête était autrefois importante dans les régions à forte tradition catholique, comme la Provence. Elle constituait un prolongement des festivités de Noël.
2. Tradition populaire marseillaise :À Marseille, et plus généralement en Provence, il était d’usage de célébrer cette journée en famille ou entre amis pour prolonger les réjouissances de Noël. Les Marseillais prenaient ce jour pour se reposer, organiser des repas conviviaux, et perpétuer des traditions comme les chants de Noël ou la dégustation de mets locaux.
3. Coutume non officielle :Bien que ce jour ne soit pas officiellement férié dans le cadre national, il est resté une tradition locale fortement ancrée. Dans certaines entreprises ou commerces marseillais, on accordait traditionnellement ce jour de repos, contribuant à la perception d’un "jour férié".
Cette coutume illustre l’attachement des Marseillais à leur identité culturelle et à leurs traditions festives locales. Cependant, juridiquement, en France, seul le 25 décembre est officiellement reconnu comme jour férié dans le cadre de Noël.
À Paris, le 2 janvier n’est pas officiellement un jour férié en France. Cependant, certaines pratiques peuvent donner l'impression qu'il l'est. Voici quelques raisons :
1. Congés prolongés liés aux fêtes de fin d'année. Beaucoup de Français profitent des vacances de Noël et du Nouvel An pour prendre des congés autour des fêtes, notamment entre le 1er janvier et l'Épiphanie (6 janvier). Ainsi, le 2 janvier peut sembler "férié" parce que de nombreuses entreprises, administrations, et écoles restent fermées ou fonctionnent au ralenti.
2. Pratique dans certaines entreprises. Certaines grandes entreprises ou administrations accordent parfois une journée de congé supplémentaire à leurs salariés pour faciliter le retour au travail après les festivités. Cela dépend des conventions collectives ou des arrangements internes.
3. Tradition non officielle. Dans certains cas, le 2 janvier est considéré comme un jour de "transition" après les célébrations du Nouvel An, ce qui explique une ambiance moins active, particulièrement à Paris où les habitants peuvent prolonger les vacances en raison de leur rythme urbain intense.
4. Confusion avec d'autres pays. Dans certains pays, comme l'Écosse, le 2 janvier est officiellement férié. Cette influence culturelle ou l'idée d'une "trêve des confiseurs" entre Noël et le Nouvel An peut laisser penser qu'il s'agit d'une tradition parisienne, mais cela reste une perception erronée dans le cadre de la législation française.
En résumé, le 2 janvier n’est pas un jour férié en France, mais certaines pratiques sociales et professionnelles peuvent lui donner une apparence de jour de repos, notamment à Paris.
Représentation des Rois Mages à Sanary Sur Mer
Épiphanie signifie apparition : en l’occurrence celle des Rois Mages.
La tradition du 6 janvier dans la religion chrétienne célèbre l'Épiphanie, un moment marquant qui commémore la visite des mages à l'enfant Jésus. Cette fête, également appelée la fête des Rois, est riche en symbolisme et traditions. Voici ses principales caractéristiques :
Origine biblique
L'Épiphanie fait référence au récit de l'Évangile selon Matthieu (Matthieu 2 :1-12).
Les mages, parfois appelés « rois mages », sont des savants ou astrologues venus d'Orient, guidés par une étoile, pour rendre hommage à l'enfant Jésus.
Ils apportent trois cadeaux symboliques :L'or : pour reconnaître Jésus comme roi. L'encens : symbole de sa divinité. La myrrhe : annonçant sa souffrance et sa mort.
Signification spirituelle
L'Épiphanie marque la révélation de Jésus au monde entier, symbolisée par la venue des mages, des étrangers qui représentent les nations païennes.
Elle rappelle que Jésus est venu pour tous, pas seulement pour le peuple juif.
Célébrations
Messe spéciale : Dans de nombreux pays, une messe spéciale est célébrée pour honorer l'événement.
Processions et crèches vivantes : Dans certains pays (comme l'Espagne ou l'Italie), on organise des reconstitutions de l'arrivée des mages.
Partage de la galette des rois : Dans les traditions populaires, notamment en France, on partage une galette contenant une fève, et la personne qui la trouve devient le « roi » ou la « reine » de la journée.
Variations selon les pays
En Espagne et dans certains pays hispaniques, le 6 janvier, appelé Día de los Reyes Magos, est plus important que Noël pour offrir des cadeaux aux enfants.
En Italie, une figure appelée la Befana, une vieille femme, apporte des cadeaux ce jour-là.
En résumé, l'Épiphanie est une fête de joie et de partage, qui célèbre la lumière de Jésus illuminant le monde. Elle reste l'une des célébrations chrétiennes les plus riches en traditions culturelles et spirituelles.
En France, la tradition de la galette des rois le 6 janvier pour l’Épiphanie est bien ancrée, et elle varie selon les régions. Voici les principales déclinaisons de ce dessert :
1. La galette à la frangipane (tradition du nord de la France)
Description : Une pâte feuilletée dorée, garnie d'une crème à base d'amandes, appelée frangipane (un mélange de crème d'amandes et de crème pâtissière).
Particularité : C'est la version la plus répandue dans le nord et en Île-de-France.
Accompagnement : Elle se déguste souvent tiède pour que la crème soit légèrement fondante.
2. La brioche des rois (tradition du sud de la France)
Description : Une brioche moelleuse en forme de couronne, parfumée à la fleur d'oranger et décorée de fruits confits et de sucre perlé.
Origine : Typique de la Provence, du Languedoc et d'autres régions méridionales.
Particularité : Plus légère et moins riche que la galette feuilletée.
3. Variantes modernes
De nombreux boulangers-pâtissiers créent des versions revisitées de la galette traditionnelle, par exemple :
Saveurs originales : Pistache, chocolat, caramel beurre salé, fruits rouges, ou encore marrons.
Textures : Remplacement de la pâte feuilletée par des sablés ou des pâtes briochées.
Esthétiques modernes : Certaines galettes sont ornées de glaçages ou de formes artistiques.
Tradition de la fève
Une fève (initialement en porcelaine, aujourd'hui parfois en plastique ou en métal) est cachée dans la galette.
La personne qui trouve la fève dans sa part devient le roi ou la reine du jour et porte une couronne en carton doré.
Dans certaines familles, la coutume veut que l’on découpe une part « du pauvre » ou « de Dieu », destinée au premier visiteur inattendu ou au plus nécessiteux.
Régionalisme et convivialité: chaque région apporte une touche unique à la célébration, et ce dessert est avant tout un symbole de partage et de convivialité pour fêter ensemble l'Épiphanie. En boulangerie ou fait maison, la galette des rois reste un incontournable du mois de janvier en France !