Photo Odile. Les Roches. Cassis.
Par Odile
Ceux qui gardent la lumière, même sous la pluie
Hommage aux cœurs solaires, constants, silencieusement lumineux.
Il y a des gens qui brillent sans faire de bruit.
Ils ne cherchent pas à attirer l’attention,
Ils n’élèvent pas la voix.
Mais leur présence éclaire. Leur regard réchauffe.
Ils sont là, comme une fenêtre entrouverte sur un ciel clair.
Leur lumière n’est pas liée à la météo, ni aux saisons de la vie.
Elle vient de l’intérieur.
D’un cœur qui a choisi de rester ouvert. Même quand il a tremblé. Même quand il a eu peur.
La lumière du cœur n’est pas un spectacle. C’est un état.
Elle se reconnaît dans les petits gestes, souvent invisibles :
Une parole douce au bon moment.
Une écoute pleine, sans attente.
Un sourire qui ne demande rien.
Une présence qui ne prend pas toute la place, mais qui remplit l’espace.
Ces êtres-là ne "positivent" pas à tout prix.
Ils ne fuient pas l’ombre.
Mais ils ont appris, à force de traversées, que la lumière peut rester vivante même dans la nuit.
Être lumineux, ce n’est pas toujours être heureux.
Parfois, ils pleurent.
Parfois, ils doutent.
Mais ils ne ferment pas. Ils ne se durcissent pas.
Ils continuent d’aimer, même en ayant connu la déchirure.
Ils continuent d’offrir, même en ayant connu le manque.
Leur lumière est une fidélité au vivant.
Un engagement silencieux envers la douceur de vivre.
Ils dansent parfois mouillés,
mais ils dansent quand même.
Ce qu’ils nous enseignent
Ils nous rappellent qu’on peut rayonner sans briller.
Qu’on peut être stable sans être figé.
Et qu’on peut traverser l’hiver sans éteindre le feu du cœur.
Ils nous montrent qu’il est possible de :
Ce sont des allumeurs de cœur.
Souvent sans le savoir.
Aimer sans condition météo
Il y a des soleils qui ne se couchent jamais.
Ils ne sont pas dans le ciel, mais dans les gens.
Ils ne réchauffent pas par intensité, mais par constance.
Par authenticité.
À leur manière, ils nous enseignent la chose la plus lumineuse qui soit :
Aimer sans condition météo.
Garder la lumière même quand il pleut.
Et l’offrir, simplement, comme on tend une tasse chaude.
Photo Odile. Etang de Vaccarés. Camargue.
Pourquoi ils sont inoubliables
Parce qu’ils laissent une trace sans jamais l’imposer.
Parce qu’ils sont de ceux qu’on n’oublie pas, même longtemps après.
Leur présence a quelque chose de réparateur, de simplement vrai.
Ils ne cherchent pas à marquer.
Et pourtant, ils marquent.
Non par leurs discours, mais par ce que l’on ressent à leur contact :
un apaisement, un élan, une envie d’être meilleur, plus doux, plus vrai.
Ils sont inoubliables parce qu’ils touchent l’essentiel :
ce que l’on ne voit pas, mais que l’on sent.
Et ce que l’on sent profondément, on le garde toujours avec soi.
Photo Odile. La Corniche Merveileuse. Fabrégas.