Par Odile
Nombreuses sont les questions autour de cet état qu'est la lâcher prise. Comme souvent, les choses sont subtiles. Sans détenir la vérité sur le sujet, voici ma conception de ce mystère.
La photo choisie est une métaphore puissante : celle de nos résistances, de nos attachements, de nos luttes intérieures.
Le lâcher-prise n’est pas juste le relâchement, c’est l’instant de bascule. Ce petit moment suspendu entre tenir et laisser aller. C’est là que tout se joue.
Lâcher prise : quand le combat cesse
Une image, une métaphore
Dans cette cour baignée de lumière, mon personnage tend les bras vers une statue dorée, figée dans un geste de force. Entre elles, un espace vide, comme un fil invisible. Ce pourrait être une corde de tir à la corde… ou le symbole d’un attachement. Une lutte. Un tiraillement intérieur.
Mais cette corde n'existe pas. Tout se joue dans l'intention. Dans la tension. Dans la projection.
Ce que nous tenons encore
Nous passons une grande partie de notre vie à tenir bon : nos croyances, nos blessures, nos attentes, nos besoins de contrôle.
Comme cette femme tendant les bras, nous pensons que si nous lâchons, quelque chose s'effondrera. Peut-être même nous-mêmes.
Et pourtant...
Laisser tomber la corde
Le lâcher-prise n’est pas une faiblesse, mais un acte de confiance.
C’est reconnaître que la statue en face de nous est figée. Qu’elle ne changera pas.
C’est aussi se rappeler que nous avons le choix : continuer à tirer, ou doucement relâcher… et respirer à nouveau.
Pratiques pour apprivoiser le lâcher-prise
Et vous ?
Que représente pour vous cette image ?
Que vous inspire-t-elle dans votre propre chemin de transformation
Exercice sensoriel : le messager du sable
Lorsqu’une résistance se manifeste, il est parfois plus simple de déposer nos mots à un endroit symbolique.
Installez-vous confortablement. Fermez les yeux. Imaginez une plage tranquille.
Sous vos pieds, le sable est doux. Vous y tracez un message avec vos doigts — un mot, une phrase, ce que vous avez encore besoin de dire à une personne ou à une situation passée.
Laissez ce message dans le sable.
Regardez la mer s’approcher… et peu à peu, l’effacer.
Le vent emporte ce que vous avez exprimé. Ce qui reste : votre souffle, votre présence, votre force intérieure.
Tracez ensuite un mot positif qui crée une nouvelle énergie.
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Dans le corps : le lieu du lâcher-prise
Le lâcher-prise n’est pas un état passif. C’est un mouvement intérieur, souvent subtil, qui commence dans le corps.
Imaginez ce geste simple :
Les bras tendus devant vous, les avant-bras contractés, les poings fermés.
Vous tenez. Vous résistez. C’est le moment de la tension.
Puis… vous relâchez.
Mais juste avant que tout ne se détende, il y a un instant précis.
Un point de bascule. Comme une respiration entre deux battements.
C’est ce moment-là qui est le vrai lâcher-prise. Pas l’abandon, ni la fuite. Mais l’acceptation consciente que l’on n’a plus besoin de tenir.
"Ce à quoi tu résistes, persiste. Ce que tu embrasses, se transforme." Carl Jung.